La vie en Vérité

La vie en Vérité

24eme Dimanche du temps ordinaire

 

24 dimanche ordinaire par Abbé Guedza Jean

Jésus vient de donner des consignes à ses apôtres pour l’unité de la communauté des croyants.
Mais Pierre voulait avoir des précisions, parce qu’il savait que les rapports entre les hommes ne sont pas toujours « roses » et que pour garder cette unité voulue par le Christ, il faudra régler les différends qui y surgissent.
Comment procéder ? Telle est l’inquiétude de Pierre.
Pierre avait entendu des discussions des rabbins au sujet du pardon : Tu pardonneras à ta femme une seule fois ; cinq fois à ton frère.
Quelle est concrètement la position de Jésus quand il donne des processus à suivre ?
(cf. Evangile : 23e Dimanche T.O Année A)
Faut-il toujours pardonner ?
N’est-ce pas encourager d’autres injustices à se produire ?
Aves la parabole de l’Evangile de ce dimanche Jésus précise sa position : Nous sommes tous dans la situation du premier et important débiteur dont parle l’Evangile. A nous tous le Seigneur fait grâce. Nous sommes tous des pécheurs pardonnés.
Pour Jésus, il ne s’agit pas de « mesurer » le pardon à accorder à son prochain.
Il s’agit d’être « miséricordieux comme notre Père Céleste ». Il nous l’a enseignés d’ailleurs : « Quand vous voulez prier, dites…….pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés…………. » (cf. Luc 11,4)
Dans la mesure où nous participerons à la mesure du Seigneur, il nous sera fait une miséricorde toujours plus abondante.
Nous vivons tous pour le Seigneur ; nous sommes sa propriété ; c’est lui seul qui est notre juge.
Nous n’aurons alors aucun droit sur nos prochains, même lorsqu’ils nous rendent la vie impossible. Nous sommes tous du Dieu miséricordieux. C’est ce que nous fait comprendre Saint Paul dans la deuxième lecture. Pardonner au prochain sans tenir compte de son rang social, lui pardonner non pas parce qu’il le mérite, mais parce qu’il est une créature faillible comme toi.
Dans notre participation à l’Eucharistie, nous faisons l’expérience de l’amour et du pardon de Dieu, bref de la miséricorde divine.
Demandons-lui la grâce de nous reconnaître débiteurs encore Dieu afin d’être sensible à la « misère » du prochain qui a besoin de notre regard d’amour, de compassion.

Père Jean GUEDZA
Vicaire à Womé



10/09/2011
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