Hitler : La Naissance du mal

Hitler : La Naissance du mal (Hitler: The Rise of Evil) est un téléfilm historique canadien réalisé en 2003 par Christian Duguay.

Synopsis

Durant son enfance, Adolf Hitler semble nager dans l'incompréhension de ses proches. Ce sentiment le poursuivra même jusqu'au rejet de sa candidature à l'école des Beaux-Arts de Vienne. Désœuvré, il accueille la déclaration de guerre avec enthousiasme et se hisse jusqu'au rang de caporal. Il est démobilisé après une attaque au gaz. C'est dès la fin du conflit qu'il commence à s'investir dans le monde de la politique. Et également à se faire connaitre en Allemagne, grâce à son parti : le Parti national-socialiste des travailleurs allemands.

Commentaire

La version française TF1 vidéo est censurée de 50 minutes¹. La chaîne a pris la décision de couper les passages où Hitler est battu par son père et une bonne partie de sa vie en tant que soldat en 14-18. Cette censure a d’ailleurs provoqué beaucoup de polémiques. D'autre part, on a souvent reproché à cette série de représenter un Adolf Hitler vil de naissance. Durant la série au complet, Hitler n'éprouvera jamais d'émotions autres que la colère et le mépris, ce qui mettra en doute la véracité de la série. Le film souffre en outre de certains raccourcis, voire d'erreurs historiques (particulièrement dans l'évocation du putsch de la brasserie et dans celle de la Nuit des longs couteaux). Par exemple, lors du procès qui fait suite au putsch, les juges demandent aux accusés s'ils plaident coupable ou non coupable, procédure typiquement américaine^{[réf. nécessaire]}. D'une manière générale on peut reprocher au film le peu de ressemblance physique entre les acteurs et leurs personnages, voire l'absence de certains personnages importants (Himmler par exemple). Robert Carlyle ne réussit pas à présenter un Hitler crédible tant physiquement qu'en ce qui touche au comportement, à la différence de Bruno Ganz dans le film La Chute.

En 2003, un des producteurs, Ed Gernon, a été licencié pour avoir comparé, au cours d’un entretien, les conditions de l'acceptation du nazisme avec la situation politique aux États-U