La vie en Vérité

La vie en Vérité

SOLENNITE DU CORPS ET SANG DU CHRIST

SOLENNITE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST PAR PERE NARCISSE ADZOBLE

En faisant mémoire de la solennité du corps et du sang du christ, l’Eglise notre mère veut que ses enfants demeurent toujours dans la communion divine et celle fraternelle, entre eux-mêmes.
Aujourd’hui, nous célébrons la Fête–Dieu ou la fête du Corps et du Sang du Christ ou le Saint sacrement. Cette fête fut célébrée pour la première fois en 1263 à Orvieto, suite à un miracle eucharistique survenu dans cette localité d’Italie. Le Pape Urbain IV l’a instituée pour l’Eglise entière comme fête en 1264.
Nous sommes tous conviés à la louange, l’honneur et à l’adoration publique du Saint Sacrement, de l’amour de Dieu pour l’humanité.
La première lecture de ce jour relate l’épisode de la rencontre entre Abraham, patriarche et Melkisedek, roi-prêtre. Elle s’est soldée par l’offrande du pain et du vin et la bénédiction en faveur d’Abraham. Les éléments de l’offrande du roi-prêtre constituent pour nous une figure du sacrifice eucharistique (cf. Canon Romain) et par lesquels le Christ, Grand Prêtre par excellence se donne à nous pour la vie.
St. Paul, dans la deuxième lecture, nous fait part d’une tradition remontant au Seigneur qui, la veille de sa passion, a institué l’Eucharistie, action de grâce à Dieu et gage de salut pour l’humanité. En effet, l’Apôtre des gentils, fidèle à cette tradition de foi, nous exhorte à la communion sans cesse au Corps et au Sang du Christ ; à croire en sa valeur sacrificielle et son efficacité salvifique. Oui, cette communion sacramentelle nous appelle à réaliser la communion et la solidarité entre nous et à répandre la paix autour de nous.
Ce trésor eucharistique est si Grand et c’est l’Eglise qui en est la garante. Elle a donc le devoir de bien la célébrer, la contempler, l’honorer et la protéger.
A travers le récit de la multiplication des pains que nous raconte St. Luc, il se dessine « le signe éminent de la mission messianique de Jésus et la croisée des chemins de son ministère qui prend clairement la direction de la croix» (Benoît XVI, Jésus de Nazareth, t.1, Flammarion, Paris, 2007, p. 290). Oui, Il est venu pour servir et donner sa vie en rançon (en pain rompu) pour la multitude (Mc. 10, 45).
Puissions-nous vivre, avec une ferveur particulière, cette solennité et nous laisser transfigurer par sa grâce pour devenir, à notre tour, eucharistie pour nos frères et sœurs. Amen.
 



01/06/2013
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